L'Apostat - LONDON Jack

Couverture L'Apostat "Quand il avait six ans, il tenait lieu de père et de mère à Will et aux autres enfants en bas âge de la maisonnée. A l'âge de sept ans, il entrait à l'usine pour y enrouler des bobines. A huit ans, il était embauché dans une autre usine. Son nouvel emploi était d'une simplicité merveilleuse : assis sur une chaise, il n'avait qu'à guider, à l'aide d'un petit bâton, le flot d'étoffe que déversaient les métiers à tisser. L'étoffe passait ensuite sur un rouleau chaud avant de poursuivre son chemin ailleurs dans l'usine. Privé de la lumière du jour et rivé sur sa chaise sous un brûleur à gaz flamboyant, Johnny était devenu lui-même un rouage de la machine." Dans L'Apostat, Jack London (1876-1916) dénonce le travail des enfants. Il conte l'histoire de Johnny, qui s'échine à l'usine depuis son plus jeune âge pour faire vivre sa famille. Mais un matin, son corps ne répond plus. Prématurément usé, il décide de déserter l'armée du travail. Une révolte rimbaldienne teintée de naturalisme ; une nouvelle saisissante, insuffisamment connue, mêlée d'éléments autobiographiques.

Biographie de l'auteur

Jack London, de son vrai nom John Griffith Chaney, (1876-1916) est un écrivain, auteur de romans et nouvelles d'aventures, de récits autobiographiques et d'essais.
Sa mère, Flora Wellman, abandonnée par son amant qui ne voulait pas d'enfant, tente de se suicider. Quelques mois après, elle épouse John London, un veuf, père de deux enfants. Plus tard, pour le distinguer de ce père, on appellera l'enfant Jack. Flora est spirite et donne des leçons de piano. Jack exerce de nombreux petits boulots, tels pilleur d’huîtres, travaille dans la patrouille de pêche, fréquente les voyous du port d’Oakland, découvre l’alcool.
En 1893, Jack s’embarque comme matelot sur la goélette "Sophie Sutherland" pour aller chasser le phoque au large des côtes du Japon. Ce voyage lui inspirera son premier récit, "Un typhon au large du Japon", couronné par le prix de la rédaction du San Francisco Morning Call. Ensuite, il suit les vagabonds le long des voies de chemin de fer et participe à la marche des chômeurs sur Washington. Il est emprisonné à Niagara Falls pour vagabondage. C’est à cette période qu’il adhère au parti socialiste.
En 1897, il participe à la ruée vers l’or du Klondike. Il attrape le scorbut et est rapatrié en 1898. Ses expériences alimentent son inspiration. Il publie sa première nouvelle sur le Grand Nord, "À la santé de l'homme sur la piste" (1899). Le recueil "Le fils du loup" (1900) est un succès. Il se marie et sera le père de deux filles.
En 1902, il part pour Londres et publie une enquête sociologique des taudis de l’East End, intitulée "Le Peuple de l’Abîme". L’année suivante, il publie son célèbre "L'Appel de la forêt" (The Call of the Wild, 1903), qui connaît un succès foudroyant, vendu à six millions d’exemplaires. En 1904, "Croc-Blanc" (White Fang) est publié et connaît un lui aussi un grand succès.
En 1907, il se fait construire un bateau, le "Snark", et entame un tour du monde qui prend fin en Australie, où il doit se faire soigner pour des maladies tropicales. Il écrit "Martin Eden" (1909), roman d'inspiration autobiographique et considéré comme son chef-d'œuvre.
En 1909, il est de retour en Californie et entreprend par la suite, un voyage autour du Cap Horn. En 1911, il publie "Le Mexicain". En 1913, il publie des mémoires, "John Barleycorn, le Cabaret de la dernière chance" où il raconte sa lutte contre l'alcoolisme.
Devenu riche et célèbre, il meurt à l’âge de quarante ans.

Date première édition: février 1911

Editeur: Libertalia

Genre: Roman

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Notre avis : aucune note

Enregistré le: 26 avril 2019



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