Bref été au Spitzberg - CORBINEAU Aurélie
Le Svalbard, c'est loin. C'est froid aussi, très froid, même au coeur de son bref été où jamais le soleil ne se couche. Quand on vit au bord de la Garonne, on se demande parfois comment il est possible de survivre aux rigueurs climatiques du nord de la Loire. Alors le Svalbard ! C'est peut-être justement pour ça qu'Aurélie Corbineau ira vivre ce bref été au Svalbard. Cet archipel la fascine, avec son mythique Spitzberg, rugueux amas minéral qui lui rappelle la terre et les matières qu'elle travaille dans son métier de fresquiste. Mais c'est encore plus pour rencontrer les gens qui s'accrochent à ces récifs : un millier de Norvégiens (concentrés à Longyearbyen et vivant plutôt bien des 40 000 touristes annuels), des Russes, deux fois plus nombreux (qui survivent plus loin, autour de Barentsburg, dans des conditions plutôt rudes), et quelques " passagers du froid " venus d'un peu n'importe où et échoués là. Ces rencontres, pour chaleureuses qu'elles soient, n'évitent pas à Aurélie la découverte d'un état qu'elle ignorait : l'ennui. Et le Svalbard est une prison. Le récit brut d'un parcours initiatique.
Biographie de l'auteur
Aurélie Corbineau, voyageuse impénitente, a vingt ans lorsqu'en 2002 elle découvre l'archipel du Svalbard, les plus septentrionales des terres habitées. Bref été au Spitzberg, tiré de ses carnets de voyage, est le récit de cette expérience du Grand Nord. Aujourd'hui fresquiste-mozaïste, Aurélie Corbineau habite le sud de la France. Elle a reçu le Grand Prix de l'association des lauréats Zellidja en juin 2003 pour Etude sur les vies transitoires au Svalbard.
Date première édition: octobre 2006
Editeur: Gaia
Genre: Récit de voyage , Roman
Mots clés :
Notre avis : 7.67 / 10 (3 notes)
Enregistré le: 23 janvier 2008

Appréciation : 8 / 10
Commentaire #2 du : 29 décembre 2008

Appréciation : 8 / 10
Commentaire #1 du : 29 décembre 2008
Appréciation : 7 / 10
Commentaire #3 du : 10 décembre 2021