Le bûcher des vanités - WOLFE Tom

Couverture Le bûcher des vanités

Tom Wolfe devrait devenir aussi la coqueluche du public français, et son Bûcher des vanités la plus sinistre, la plus drôle, la plus juste des présentations de la vie new-yorkaise. Il s'avale avec un plaisir qui ne se dément pas. Nicole Zand, Le Monde.Le roman choc de Tom Wolfe. Où il est question de la chute d'un gagneur de Wall Street. Sur fond de convulsive fresque new-yorkaise. Vraiment saisissant ! Jean-Louis Kuffer, Le Matin .Succès phénoménal aux États-Unis, voilà un pavé qui n'a pas fini de ricocher !  C'est « the » roman encore jamais écrit sur cette ville et ses épicentres mondialement nerveux : la Bourse et les conflits raciaux, l'argent, la politique, la presse, la justice,

le courage et la lâcheté, du grand spectacle en cinémascope. Véronique Le Normand, Marie-Claire. Cauchemardesque, fascinant, drôle et passionnant, Le Bûcher des vanités s'impose sans doute comme le livre qu'il faut avoir lu sur ce qui est aujourd'hui la « ville moderne » par excellence. Patrick de Jacquelot, Les Échos.N'auriez-vous les moyens ou le temps de n'en lire qu'un seul, que ce soit ce Bûcher des vanités, cet incendie de mots éclairant la nuit contemporaine. Jean David, V.S.D.

 

Biographie de l'auteur

Tom Wolfe est né aux Etats-Unis en 1931.
L’homme à l’éternel costume blanc a grandi en Virginie, dans le Sud américain. A la sortie de Yale, en 1956, Tom Wolfe a entamé à New York une carrière de journaliste et d'essayiste. Dans les années soixante, il devient (avec Norman Mailer, Truman Capote, J. Didion, Hunter S. Thompson) un des créateurs de ce qu'on a appelé le "Nouveau Journalisme" aux États-Unis. Ses reportages et ses articles présentent une critique implicite de différents aspects de la société américaine.
Son 1er roman, Le Bûcher des vanités "Bonfire of vanities" (1987) est devenu un best-seller mondial. Brian de Palma a réalisé une adaptation de ce roman en 1990. Tom Hanks, Melanie Griffith et Bruce Willis y tiennent les rôles principaux.
Son 2eme roman, Un homme, un vrai "A Man in Full", dépeint les tensions raciales sous-jacentes dans la ville d'Atlanta, au Sud des États-Unis.
Son 3eme roman, "Moi, Charlotte Simmons" (I Am Charlotte Simmons), paru en 2004 (traduction française en 2006) offre une image réaliste de la vie sur le campus d'une grande université américaine.
Son 4eme roman "Bloody Miami" ("Back to Blood") analyse les rapports entre les différentes communautés de Miami, déchirées entre les Cubains, les Blancs, les Haïtiens et les Afro-Américains.
Ses ouvrages, et notamment The Electric Kool-Aid Acid Test, issu de son enquête sur l’élaboration du LSD, ont ironiquement fait de lui un emblème des Sixties et du mouvement hippie, alors qu’il est conservateur à bien des égards.

Date première édition: avril 1987

Editeur: Le livre de poche

Genre: Policier

Mots clés :

Notre avis : 7.50 / 10 (2 notes)

Enregistré le: 29 novembre 2017



Michel-Henri
Appréciation de lecture
Le bûcher des vanités
Appréciation : 10 / 10
Commentaire #2 du : 25 janvier 2019
Génial ! Il y a longtemps que je n’avais pas lu d’aussi bonne littérature. Tout y est : une bonne intrigue et un style vraiment époustouflant. La 4ème de couverture nous parle des années Reagan mais les descriptions valent aussi pour les années Obama ou Trump. Il nous dépeint une société où tout est basé sur le paraître et l’hypocrisie, que ce soit les jeunes noirs avec leurs baskets et leur démarche de petite frappe ou les traders et banquiers de Manhattan avec leur appartement et leur costume hors de prix, tous jouent un jeu où l’on sait que chacun est à sa place : les bons et les méchants, les riches et les pauvres, les blancs et les noirs.
Tom Wolfe ne déconstruit pas le rêve américain, il nous y fait pénétrer et nous montre que ce rêve est un cauchemars parce que ce n’est qu’un rêve. Et le prix à payer pour s’y conformer que l’on soit riche ou pauvre est énorme, c’est la perte de soi-même, le faux semblant.
Le monde des médias est particulièrement visé et encore Tom Wolfe décrit un monde qui nous semble désormais lointain, un monde où internet n’existait pas encore, où la presse écrite était toute puissante. Je laisse à penser si les choses ont pu évoluer dans le mauvais sens avec la suprématie des informations instantanées.
Ses personnages sont tous très bien campés si ce n’est l’épouse de Sherman que je trouve moins convaincante. En fait l’auteur est féroce avec ses personnages, aucun – en tout cas, leurs sentiments – ne trouve grâce à ses yeux.Le seul sentiment qui paraît vraiment authentique c’est l’amour de Sherman pour sa fille et sans doute aussi la peur qu’il ressent face à ce qui lui arrive.
La façon d’écrire est remarquable, les aller-retour entre les actions et le ressenti des personnages est très bien construit. Il a également l’art de décortiquer la psychologie de ces personnages et de montrer les vrais ressorts qui les animent.
Il y a quelque chose de vraiment intéressant ce sont les parallèles qui sont fait entre les personnages. Shermann a son pendant c’est le jeune noir Henri Lamb qui est renversé par sa maîtresse. Tous deux sont des victimes du destin. L’un n’est pas l’auteur de l’accident, l’autre ne participait pas à une tentative de vol.
Un autre parallèle c’est entre Sherman et le journaliste Peter Fallow qui sort de la lose alors que l’autre y sombre. Idem pour Kramer qui atteint enfin la célébrité dont il se croyait injustement privé et qui s’y brûlera bientôt les ailes.
Michel G.
Appréciation de lecture
Le bûcher des vanités
Appréciation : 5,5 / 10
Commentaire #1 du : 01 septembre 2018
Wolfe et son premier roman "le bûcher des vanités" sont des icônes auxquelles il ne faut pas toucher. C'est "THE" roman sur New York et un succès colossal. Ce n'est pas Mr Busnel qui me contredira. Donc prière d'être soit gentil soit dithyrambique.
Certes, certes…
La satire est bien là, la dose d'humour également. Quant à l'intrigue : un accident de voiture, une enquête, un procès et c'est à peu près tout !
Mais mon Dieu que c'est long, que dis-je long, c'est in-ter-mi-nable et il faut de l'abnégation pour ne pas s' arrêter avant la fin (920 pages).

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