Le ciel par-dessus le toit - APPANAH Nathacha

Couverture Le ciel par-dessus le toit

«Sa mère et sa sœur savent que Loup dort en prison, même si le mot juste c’est maison d’arrêt mais qu’est-ce que ça peut faire les mots justes quand il y a des barreaux aux fenêtres, une porte en métal avec œilleton et toutes ces choses qui ne se trouvent qu’entre les murs. Elles imaginent ce que c’est que de dormir en taule à dix-sept ans mais personne, vraiment, ne peut imaginer les soirs dans ces endroits-là.»

Comme dans le poème de Verlaine auquel le titre fait référence, ce roman griffé de tant d’éclats de noirceur nous transporte pourtant par la grâce de l’écriture de Nathacha Appanah vers une lumière tombée d’un ciel si bleu, si calme, vers cette éternelle douceur qui lie une famille au-delà des drames.

Biographie de l'auteur

Nathacha Appanah, née en 1973, est une romancière mauricienne, vivant en France ; elle passe les cinq premières années de son enfance dans le Nord de l'île Maurice, à Piton. Elle descend d'une famille d'engagés indiens de la fin du XIXe siècle, les Pathareddy-Appanah.
Après de premiers essais littéraires à l'île Maurice, elle vient s'installer en France fin 1998, à Grenoble, puis à Lyon, où elle termine sa formation dans le domaine du journalisme et de l'édition. C'est alors qu'elle écrit son premier roman, "Les Rochers de Poudre d'Or", précisément sur l'histoire des engagés indiens, qui lui vaut le prix RFO du Livre 2003.
Son second roman, "Blue Bay Palace", est contemporain: elle y décrit l'histoire d'une passion amoureuse et tragique d'une jeune indienne à l'égard d'un homme qui n'est pas de sa caste.
"Le Dernier Frère" (2007) a reçu plusieurs prix littéraires dont le prix du roman Fnac 2007, le prix des lecteurs de L'Express 2008, le prix de la Fondation France-Israël. Il a été traduit dans plus de quinze langues.
En 2013, les éditions Payot ont publié "Indigne" d'Alexander Maksik, le roman qu'elle a traduit de l'américain.
Paru en 2016, son roman "Tropique de la violence" est issu de l'expérience de son séjour à Mayotte où elle découvre une jeunesse à la dérive. Ce roman remporte le tout premier prix Femina des lycéens, le premier Prix Patrimoines 2016, le Prix France Télévisions 2017, le Prix du roman métis des lecteurs 2017 et le Prix du roman métis des lycéens 2017.
Son dixième roman "Le ciel par-dessus le toit" figure sur la première sélection du prix Goncourt 2019.

Date première édition: août 2019

Editeur: Gallimard

Genre: Roman

Mots clés :

Notre avis : 5 / 10 (1 note)

Enregistré le: 17 juin 2020



Gislaine
Appréciation de lecture
Le ciel par-dessus le toit
Appréciation : 5,5 / 10
Commentaire #1 du : 12 août 2020
Déception.
Je n'ai pas du tout accroché à ce livre. En fait c'est une banale histoire d'accident de voiture : un adolescent Loup remonte l'autoroute à l'envers en allant voir sa sœur qui, dix ans auparavant, a quitté la maison familiale. Il se retrouve sans ménagement en prison.

On comprend vite que la famille monoparentale accuse de sérieux déséquilibres : vies cabossées, manque d'amour, manque d'affection...
J'aurai préféré un style tranché et révolté plutôt qu'un langage poétique, confus avec de nombreux flashbacks.

Extraits
Elle s'était alors tournée vers Loup, et son regard sur lui, lourd de reproches d'être ce qu'il était, bizarre, étrange, bête mais pas malade, de ce regard-là, comment guérir ?

Il ne connaît pas son père mais quand il rencontre des hommes comme lui dans la rue, ni noir ni blanc, il se demande s’il pourrait être leur fils. Sa sœur, qui ne connaît pas son père non plus, est blanche comme leur mère, voilà c’est tout, ça s’arrête là.

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