Des clairons dans l'après-midi - HAYCOX Ernest

Couverture Des clairons dans l'après-midi

Dans un coin perdu du Dakota, la jeune Josephine Russel fait la connaissance de l'énigmatique Kern Shafter, aux allures de gentleman, que ronge un lourd secret et un désir de vengeance. Shafter rejoint comme simple soldat le Septième de cavalerie que commande le général Custer. Histoire d'amour et de vengeance sur fond de la plus célèbre bataille des guerres Indiennes, Little Big Horn, que Haycox retrace avec une extraordinaire lucidité. Un magnifique roman épique et intime, lyrique et précis. En anglais : Bugles in the afternoon. Le sculpteur sénagalais OUSMANE SOW a construit des personnages d'indiens, blancs et chevaux pour rappeler cette bataille !

Biographie de l’auteur

Ernest Haycox (1899-1950) est un écrivain (auteur de 30 romans et 300 nouvelles), et scénariste de western célèbre. Parmi ses admirateurs, on compte Gertrude Stein et Ernest Hemingway à qui on attribue la phrase : "J'ai lu le journal chaque fois qu'il publiait un feuilleton de Haycox". 8 de ses oeuvres ont été portées à l'écran, tels La Chevauchée fantastique, Le Passage du canyon et Les clairons sonnent la charge.
En 2005, le prestigieux jury des Western Writers comptait Haycox parmi les 24 meilleurs auteurs de l'Ouest du XXe siécle.

Date première édition: mars 1943

Editeur: Actes sud

Genre: Roman

Mots clés :

Notre avis : 9 / 10 (1 note)

Enregistré le: 19 janvier 2014



MB
Appréciation de lecture
Des clairons dans l'après-midi
Appréciation : 9 / 10
Commentaire #1 du : 20 janvier 2014
Voilà une découverte ! Cet ouvrage a servi à Roy Rowland pour son film :'les clairons sonnent la charge" en 1952.

J'ai tout apprécié : la narration, le rythme, le quotidien des soldats dans le Fort, les jalousies, les scènes de combat, l'atmosphère. Un souffle et une énergie se dégagent de ce récit. On connaît mieux le Général CUSTER. On y apprend l'histoire de la bataille de Little Big Horn.

Voici deux extraits :

..."Il y avait ce pouvoir dans les clairons et dans la musique de l'orchestre, dans le vieux rituel de la prise d'armes, dans la voix de l'adjudant-major qui résonnait d'un bout à l'autre du terrain de manœuvres,...dans l'éclat des épaulettes dorées, les épées brandies valeureusement."...

..."Le soleil était bas, la lumière avait changé. C'est l'instant que choisirent les Sioux pour déferler de nouveau, escalader le promontoire, dévaler les ravins et les barrières rocheuses, traverser la rivière dans un bouillonnement. Perchés sur les deux sommets voisins qui dominaient le cercle à découvert, ils ouvrirent le feu. Cette pluie de plomb fit jaillir des gerbes de poussière, creusa des sillons dans la terre et s'enfonça dans les hommes, les bêtes et les sacs....L'orage de projectiles s'abattait cruellement et mortellement sur les soldats accroupis qui recevaient ce châtiment lamentablement. Le bataillon était un corps à demi inconscient qui tremblait à chaque nouveau coup de tonnerre, incapable de riposter....

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