La commode aux tiroirs de couleurs - RUIZ Olivia

Couverture La commode aux tiroirs de couleurs

À la mort de sa grand-mère, une jeune femme hérite de l’intrigante commode qui a nourri tous ses fantasmes de petite fille. Le temps d’une nuit, elle va ouvrir ses dix tiroirs et dérouler le fil de la vie de Rita, son Abuela, dévoilant les secrets qui ont scellé le destin de quatre générations de femmes indomptables, entre Espagne et France, de la dictature franquiste à nos jours.

Biographie de l'auteur

Olivia Ruiz, né en 1980, de son vrai nom Olivia Blanc, est une chanteuse et une actrice. Elle est la fille du musicien-chanteur Didier Blanc, qui a notamment collaboré avec l'orchestre de René Coll. Elle choisit son nom de scène, Ruiz, en hommage à sa grand-mère maternelle, dont c'est le nom de jeune fille.
Elle étudie les arts du spectacle à la fac de Montpellier, puis s'oriente vers un BTS en communication. C'est dès l'âge de 15 ans qu'elle s'investit dans la musique, elle enchaîne des cours de théâtre et de danse et forme avec ses amis le groupe rock Five. Ensemble, ils assurent des premières parties et gagnent des tremplins, en reprenant des chansons des Cranberries ou de Lenny Kravitz. En 2001, elle participe à la première Star Academy, où elle parviendra en demi-finale. Elle sort un premier album ,J'aime pas l'amour et est nommée aux Victoires de la musique 2005 dans la catégorie Révélation scène. Elle reçoit un disque de diamant (un million de ventes) pour son second album, elle reçoit également une Victoire de la musique en 2007 en tant qu'Artiste féminine et Spectacle de l'année. Elle est particulièrement connu pour sa chanson "La femme chocolat".
Elle publie son premier roman "La commode aux tiroirs de couleurs" en 2020.

Date première édition: juin 2020

Editeur: JC Lattès

Genre: Roman

Mots clés :

Notre avis : 5.40 / 10 (5 notes)

Enregistré le: 21 septembre 2020



Gislaine
Appréciation de lecture
La commode aux tiroirs de couleurs
Appréciation : 5 / 10
Commentaire #5 du : 25 février 2023
J'ai écouté, en version numérique, ce roman lu par l'autrice Olivia Ruiz.

Le début, qui traite de l'exil des enfants de républicains espagnols, a retenu toute mon attention. Puis, ouvrant tiroir après tiroir, les objets racontent des fragments de vie de la grand-mère d'Olivia Ruiz.

Hélas, le récit prometteur manque peu à peu de profondeur et d'un fil conducteur pour communiquer un peu d'émotion.

Dommage, d'autant plus qu'il s'agit d'une histoire vécue, mais celle-ci est trop sublimée pour être crédible...
Marie-Claire
Appréciation de lecture
La commode aux tiroirs de couleurs
Appréciation : 4 / 10
Commentaire #4 du : 11 novembre 2020
Je suis bien déçue par ce roman dont on a fait grand cas dans les médias
On est immergé dans la vie de l’abuela de la narratrice (inspirée de celle de la grand-mère d’Olivia Ruiz) mais finalement on parle peu de la guerre d’Espagne. Pour moi, c’est l’histoire d’une enfant puis d’une femme exilée, comme tant d’autres,fragile, avec son lot de malheurs et je trouve que l’ensemble manque de cohérence.On suit les épisodes de sa vie sans bien comprendre ses motivations , sans s’attacher à elle, je trouve qu’il manque un fil conducteur, l’ensemble est chaotique et l’émotion ne surgit pas.
On ne sait presque rien des autres personnages , traités superficiellement.Le grand-père André, par exemple, reste une énigme.
Quant à la fin, elle est tout à fait invraisemblable !
L’écriture n’est pas désagréable sans plus
Pour moi, l’auteure n’a pas su restituer la voix de cette femme, contrairement à Lydie Salayre dans Pas pleurer qui a su rendre l’authenticité des souvenirs avec un si beau style.
Michel-Henri
Appréciation de lecture
La commode aux tiroirs de couleurs
Appréciation : 7 / 10
Commentaire #3 du : 10 novembre 2020
Une belle découverte que ce premier roman. L’écriture est assez simple mais en quoi pourrait-ce être une critique quand cette écriture vous apporte une belle histoire et l’émotion qui va avec ?
Olivia Ruiz à travers ce récit qu’on sent largement autobiographique nous donne à voir ces migrants et surtout ces migrantes qui, quelque soit l’époque, font preuves de ténacité et d’un incroyable courage devant l’épreuve. Elles sont les âmes, la mémoire, les transmetteuses de tout un peuple déraciné.
Le lecteur n’est pas tout à fait dupe du fait que cette histoire est enjolivée, sublimée mais quand c’est fait sans malice, quand c’est assumée, nous pardonnons tout à l’artiste ; d’autant plus si c’est habilement fait. En effet la narratrice se mue tantôt en la petite-fille, tantôt en la grand-mère. Quand les tiroirs sont ouverts, chaque objet trouvé est l’occasion de nous faire entendre la voix de l’abuela. Cette artifice apporte beaucoup de spontanéité au récit.
Le dernier chapitre m’a un peu surpris mais aussi peu crédible qu’il paraisse s’il traduit en partie la réalité alors pourquoi pas ?
Cathiou
Appréciation de lecture
La commode aux tiroirs de couleurs
Appréciation : 6,5 / 10
Commentaire #2 du : 10 novembre 2020
J'ai passé un bon moment mais le style n'est pas à la hauteur.

La fin est déconcertante et peu en lien avec l'histoire.
On n'apprend pas grand chose sur la Retirada.
Patricia MB
Appréciation de lecture
La commode aux tiroirs de couleurs
Appréciation : 5 / 10
Commentaire #1 du : 21 septembre 2020
Déception par rapport à l'attente de cette lecture.

La guerre civile espagnole est bien abordée et éclaire le lecteur des pages 24 à 35
J'ai presque été obligée de faire un organigramme en relisant un bon tiers du livre tellement je me perdais dans les personnages.

En fait, je pense que mes exigences vont au-delà de l'intention du roman tout simplement parce que c'est le thème sur lequel s'est construite toute mon enfance de petite fille et fille de réfugiés espagnols.

En tout cas , j'aimerais vraiment échanger et débattre sur ce sujet.

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