Les éclaireurs - BELLO Antoine

Couverture Les éclaireurs

C'est l'histoire de Sliv, agent spécial du CFR (Consortium de Falsification du Réel), qui veut comprendre pour quoi et pour qui il travaille. C'est l'histoire d'une organisation secrète internationale, qui tente d'influer sur l'histoire des hommes, et dont l'existence est brutalement remise en cause un certain 11 septembre 2001. C'est l'histoire de Youssef, tiraillé entre sa foi et son amitié ; de Maga, jeune femme moderne que son mariage précipite dans une famille d'intégristes ; de Lena, dont la rivalité professionnelle avec Sliv cache peut-être des sentiments d'une autre nature. C'est l'histoire d'une grande nation, l'Amérique, qui trahit ses valeurs quand le monde a le plus besoin d'elle. C'est, d'une certaine façon, l'histoire du siècle qui vient

Biographie de l'auteur 

Né à Boston en 1970, Antoine Bello est un écrivain et entrepreneur français. Il vit à New York. II a déjà publié aux Editions Gallimard un recueil de nouvelles, Les funambules, récompensé par le prix littéraire de la Vocation Marcel Bleustein-Blanchet 1996, une trilogie : Les falsificateurs, Les éclaireurs, prix France Culture-Télérama 2009, et Les producteurs, ainsi que plusieurs romans : Eloge de la pièce manquante, Enquête sur la disparition d'Emilie Brunet, Mateo, Roman américain et Ada

Date première édition: février 2009

Editeur: Gallimard

Genre: Policier , Roman

Mots clés :

Notre avis : 6 / 10 (1 note)

Enregistré le: 20 avril 2009



Jérémie
Appréciation de lecture
Les éclaireurs
Appréciation : 6 / 10
Commentaire #1 du : 20 avril 2009
On retrouve Sliv, laissé dans le précédent opus Les Falsificateurs à ses questions sur le but de l'organisation secrète dont il devient ici un membre tellement influent qu'il entre dans le comité exécutif.
Alors, alors ?
En fait je suis resté sur ma faim, d'abord parce que les 2/3 du roman cherchent à démêler le vrai du faux dans l'affaire des preuves de la menace nucléaire de l'Irak en 1999 et c'est ennuyeux au final ; donc les scénarii ingénieux que j'avais vraiment appréciés dans les Falsificateurs font défaut ; ensuite, par manque de mise en perspective du thème de la désinformation, celui-ci ayant mérité de se poser la question : la désinformation répond-elle à une éthique ? plutôt que d'y répondre implicitement par l'affirmative. Dommage... On ne parlera pas des personnages qui n'ont pas été approfondis par rapport au premier épisode.

Mais l'idée de falsifier le réel, laquelle n'est pas neuve dans la littérature, fait de ces deux romans un agréable moment de lecture.

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