Germinie Lacerteux - GONCOURT Edmond et Jules de

Couverture Germinie Lacerteux«Après une enfance paysanne, Germinie est placée à Paris dès quatorze ans chez un cabaretier, chez qui elle est violée par un autre domestique, Albert, qui la défendait contre les brimades des jeunes gens ; après quelques temps, elle entre au service d'une vieille fille pieuse, Mlle de Varandeuil, à laquelle elle s'attache rapidement et profondément. Mais elle tombe amoureuse d'un jeune homme dépravé, Jupillon, le fils de la crémière ; trop âgée pour lui plaire, elle tente de se l'attacher en lui consacrant toutes ses économies, et va jusqu'à voler pour lui lorsqu'il s'agit de le faire échapper au tirage au sort de la conscription. Abandonnée par son amant, elle se réfugie dans l'alcool et la débauche, et finit par mourir des suites d'une pleurésie, contractée après une nuit passée à le guetter sous la pluie. Ce n'est qu'après sa mort que Mlle de Varandeuil s'apercevra de la double vie que menait sa fidèle servante. Ce personnage de Germinie a été inspiré aux deux frères par leur servante Rose Malingre, dont les frères Goncourt ont découvert la double vie après sa mort, en août 1862. Dans la seconde préface, qu'il rédige en 1886, après la mort de son frère, Edmond de Goncourt reprend les notes de leur journal consacrées à l'agonie de Rose et à la découverte de la vie dissolue que menait leur servante.

Biographie de l’auteur :

Les frères Edmond (1822-1896) et Jules (1830-1870) de Goncourt sont classés dans l’école naturaliste. Ils ont écrit en collaboration des romans comme Germinie Lacerteux en 1865 ou La Lorette et L’Art du XVIIIe siècle (1859-1875). Après la mort de Jules, Edmond a publié plusieurs romans et le Journal des Goncourt. Il créa par testament l’Académie Goncourt. 

Date première édition: avril 1865

Editeur: GF

Genre: Roman , Thriller

Mots clés :

Notre avis : aucune note

Enregistré le: 19 décembre 2017



Michel G.
Appréciation de lecture
Germinie Lacerteux
Appréciation : 7 / 10
Commentaire #1 du : 19 décembre 2017
Goncourt : tout le monde connaît la fébrilité de novembre période où le prix est décerné mais qui se soucie des écrits des deux frangins (à part moi...) ? Car c'est un roman écrit à quatre mains. Dommage que son titre soit aussi peu vendeur !
Edmond et Jules nous annoncent Zola. Ce dernier est d'ailleurs l'un des seuls à avoir apprécié l'ouvrage à sa sortie.
Nous suivons les péripéties de Germinie qui est bonne (domestique) et bonne (généreuse) ce qui ajouté à son besoin irrepressible d'aimer la perdra.
Evidemment c'est un grand (?) classique qui peut paraître bien désuet de nos jours mais dont la lecture ne lasse pas. Tout au plus peut-on déplorer la quasi absence de dialogues.
Je réhabilite les Goncourt.

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