L'homme de chasse - VIALAR Paul

Couverture L'homme de chasse

Jean Tadorne, propriétaire de Villebois, un beau domaine en Beauce, reçoit au cours d'une battue une décharge de plombs en plein visage. Sur son lit d'hôpital, les yeux dissimulés sous des bandages, Jean s'interroge sur ce qu'il a été, et la réponse tient en ces mots: un homme de chasse. Arrivé pour la première fois à Villebois à l'âge de 10 ans, Jean découvre la plaine, la faune qui l'habite et la chasse. Ce contact étroit avec la nature devient alors sa raison d'être. La vie d'un "homme de chasse" est une servitude. Mais que de richesses en contrepartie, que de joies! Ces joies, Paul Vialar, grand chasseur lui-même et grand romancier, les fait revivre avec une extraordinaire puissance d'émotion.

Biographie de l’auteur

Paul Vialar (1898-1996) est l'auteur de quatre-vingts romans, dont une dizaine consacrés à la chasse à tir ou à courre. Prix Fémina en 1939, il fut président de la Société des gens de lettres.

Date première édition: avril 1961

Editeur: Gallimard

Genre: Roman

Mots clés :

Notre avis : 7 / 10 (1 note)

Enregistré le: 13 novembre 2014



MB
Appréciation de lecture
L'homme de chasse
Appréciation : 7 / 10
Commentaire #1 du : 14 novembre 2014
Dans cet ouvrage on découvre avec Jean Tadorne au fur et à mesure du temps qui passe l'attachement viscéral qu'il voue à la terre, à la nature, à la chasse.

'On marche, et c'est tantôt le silence, tantôt l'enfer brusquement déchaîné. On ne perçoit que le souffle de la brise légère ou, soudain, l'aboi, le coup de foudre sec ou grave des fusils. Vie et mort sur la plaine. Vie. Vie avant tout...'

Magnifiques descriptions : "Cela tourne. Cela monte vers les cimes des arbres, de toutes ses ailes aiguës, de tout son poids dense projeté comme une balle qui saurait se diriger... Cela se jette dans les bois, plongeant entre les troncs des pins ou des chênes ou disparaissant derrière leurs cimes. Cela vole et court pour son existence et pour la noblesse de sa race...'

'On disait : "Tadorne, c'est un fusil". ...Et pour inviter il fallait qu'il eût une chasse digne de ceux qu'il y conviait, tous des connaisseurs. Pour cela il fallait dépenser de l'argent.

'Voir quatre cents perdreaux alignés là, c'était le gage de sa connaissance et de l'adresse de ses tireurs. C'étaient ces hécatombes-là et l'odeur qui en montait comme des rangées de lièvres ou de lapins, qui marquaient le niveau de son orgueil et de son honneur.'

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