Là-haut, tout est calme - BAKKER Gerbrand

Couverture Là-haut, tout est calme

Helmer van Wonderen vit depuis trente-cinq ans dans la ferme familiale, malgré lui. C'est Henk, son frère jumeau, qui aurait dû reprendre l'affaire. Mais il a disparu dans un tragique accident, à l'âge de vingt ans. Alors Helmer travaille, accomplissant les mêmes gestes, invariablement, machinalement. Un jour, sans raison apparente, il décide d'installer son vieux père au premier étage, de changer de meubles, de refaire la décoration de la maison. Le besoin de rompre la monotonie de sa vie et l'envie de mettre fin à ce face-à-face presque silencieux avec un homme devenu grabataire le font agir, plein de colère retenue. Les choses s'accélèrent le jour où il reçoit une lettre de Riet lui demandant de l'aide : Riet était la fiancée de son frère. Elle fut aussi à l'origine de son accident mortel... En se mettant dans les pas d'un paysan du nord de la Hollande qui, à cinquante-cinq ans, comprend qu'il n'est pas trop tard pour combler ce manque qui le ronge, l'écrivain néerlandais évoque avec une grande force le désir humain de maîtriser sa vie et d'accéder à une forme de vérité intérieure. À la fois précise et poétique, l'écriture de Là-haut, tout est calme entraîne le lecteur dans une inoubliable quête de bonheur.

Biographie de l'auteur

Gerbrand Bakker est né en 1962 aux Pays-Bas. Après des études de lettres à Amsterdam, il a exercé différents métiers, puis publié un livre pour adolescents en 2004. Là-haut, tout est calme, son premier roman, a été le phénomène éditorial de l'année 2006 aux Pays-Bas avec des ventes dépassant les 70000 exemplaires. Depuis, il a été traduit avec succès dans de très nombreux pays.

Date première édition: septembre 2009

Editeur: Gallimard

Genre: Roman

Mots clés :

Notre avis : 8 / 10 (1 note)

Enregistré le: 24 octobre 2017



MB
Appréciation de lecture
Là-haut, tout est calme
Appréciation : 8 / 10
Commentaire #1 du : 07 novembre 2017
J'ai apprécié ce roman écrit à la première personne, qui décrit le quotidien de cet homme, obligé par le décès de son frère jumeau, de prendre les rênes de la ferme familiale, en oubliant ses projets d'études "là-bas à Amsterdam, c'était fini pour moi"


Cette forme de sacrifice l'oblige à se débrouiller par lui-même. Il "gère" aussi son père grabataire avec lequel il a des rapports distants, voire conflictuels, sa maman étant décédée.


Les descriptions du quotidien avec ses tâches répétitives, m'ont plu : "je sors dans la cour par la porte de l'étable et un vent du nord froid me gifle. Il ne va quand même pas se mettre à neiger ? Je m'occupe toujours du jeune bétail après la traite...je commence par donner aux génisses leur fourrage concentré...Je brouette la merde de la rigole collectrice et, pour finir, je nettoie le sol de l'étable." Cela montre l'absolue solitude de Helmer

Un changement s'opère avec l'arrivée d'un garçon de ferme

L'ouvrage m'a rappelé LA TRILOGIE DES NESHOV d'Anne B. Ragde ; il ne se passe pas tellement d'événements mais l'écriture est belle, descriptive, et la nature embellie, en y incluant le bétail et les oiseaux...

Je le conseille

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