Lorsque finissait le siècle - ILLIERS Louis d'

Couverture Lorsque finissait le siècle

De saison en château, de concours hippique en chasse à courre, de bal en vente de charité, Louis d'Illiers nous introduit dans les milieux fermés de l'aristocratie et de la haute bourgeoisie orléanaises. Nous surprenons garce à lui les confidences qui s'échangent et les intrigues qui se trament dans les coulisses d'une société révolue. L'un des meilleurs historiens d'Orléans, nous invite ici au plaisir du roman, mais ni la légèreté de l'intrigue sentimentale ni l'humour, parfois " guépin ", ne nuisent à la valeur documentaire de l'oeuvre. A propos de sa ville natale, Louis d'Illiers représente la comédie mondaine qui se loue aussi sur d'autres scènes de la vie provinciale eu ce tournant du XIXe au XXe siècle. Tandis que les équipages cèdent la place à l'automobile voici venu le temps des transactions entre aristocrates et bourgeois : l'avènement du monde moderne consacre la fin de l'ancienne France. Mais il se pourrait qu'au-delà des fastes oubliés, des privilèges abolis, des rituels surannés subsiste aujourd'hui encore la nostalgie d'une élégance perdue.

Ce texte, qui parut en feuilleton dans la Dépêche du Loiret en 1948, retrouve ici sa portée de témoignage historique grâce au dossier qui l'accompagne (iconographie, notes critiques et glossaire).

Biographie de l'auteur

Biographie non renseignée

Date première édition: décembre 2009

Editeur: Corsaire

Genre: Roman

Mots clés :

Notre avis : 7 / 10 (1 note)

Enregistré le: 23 mars 2011



Marie-Claire
Appréciation de lecture
Lorsque finissait le siècle
Appréciation : 7 / 10
Commentaire #1 du : 27 septembre 2011
L'intrigue n'a pas beaucoup d'intérêt. Ce roman est cependant intéressant car il rapporte des témoignages sur la vie quotidienne des grandes familles d'Orléans au début du siècle.Il permet de mesurer le fossé qui existait entre l'aristocratie qui s'accroche à ses anciens privilèges et la haute bourgeoisie, riche, qui occupe des fonctions dans l'administration ou la magistrature. La première société et la deuxième -qui n'a pas de particule- s'ignorent en se côtoyant,se font concurrence lors de la vente des écoles, se méprisent lors des concerts de l'Institut. On suit ces notables de chasses en bals, de concours hippiques en ventes de charité, tout cela dans le centre d'Orléans.
Dans ce contexte, l'amour de Marguerite de Chanteaux pour Jacques Bertault se heurte aux préjugés. Triomphera-t-il?

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