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Des amis - BAEK Nam-Ryong

Couverture Des amis

Première traduction en France d’un roman venu de la République populaire démocratique de Corée (du Nord), ce livre nous invite à partager les investigations d’un magistrat qu’une femme a saisi d’une demande de divorce – et qui se trouve donc confronté à un dysfonctionnement social. Là-bas, en effet, les affaires privées engagent l’intérêt public. Et en l’occurrence, la requête est rendue particulièrement délicate par les professions respectives des époux : la demanderesse est cantatrice, et elle se plaint de l’incompréhension “culturelle” de son mari – qui est ouvrier. L’enquête menée par le juge dans l’entourage du couple va donc prendre rapidement un tour quasi politique…
Lucide et plein d’humour, ce texte offre une vision

Notre avis : 8 / 10 (1 note)

Avec cette neige grise et sale - CHOE Yun

Couverture Avec cette neige grise et saleAu temps de sa jeunesse, durant un hiver de souffrance et de solitude, en vendant des livres interdits, l'étudiante Kang a fait la connaissance d'An, un imprimeur contestataire. Puis elle a surpris le secret de son engagement et, presque tacitement, s'est mise au service de la " cause ". Mais tout a basculé. Vingt ans plus tard, anonyme, misérable, tandis que ses " amis " occupent des places enviables, elle se souvient et raconte...
Ch'oe Yun est un des talents les plus exceptionnels de la littérature coréenne. Sa parfaite connaissance de notre langue et de notre culture lui confère, à

Notre avis : 0 / 10 (1 note)

Corée du nord - 9 ans pour fuir l'enfer - KIM Eunsun

Couverture Corée du nord - 9 ans pour fuir l'enfer

1998, Eunsun a douze ans. La grave famine qui sévit depuis plusieurs années dans le pays a déjà fait des centaines de milliers de victimes. Parmi elles, son père et ses grands-parents. Dans l’espoir de trouver un peu de riz, sa mère et sa soeur sont parties à la ville. Mais quand elles reviennent enfin, alors que Eunsun, affamée et sûre qu’elle va mourir, a fait son testament, la joie des retrouvailles est vite éclipsée par le désespoir : elles sont rentrées bredouilles. Il ne leur reste qu’une solution : passer en Chine pour fuir la faim. Il leur faudra traverser une rivière gelée, braver les garde-frontières, survivre au froid, à l’épuisement… un pari presque impossible mais remporté. Rien n’est gagné pour autant. Elles sont d’abord vendues comme esclaves en Chine, puis renvoyées dans les

Notre avis : 8 / 10 (1 note)

L'Empire des Lumières - KIM Young-ha

Couverture L'Empire des LumièresKim Kiyeong, importateur de films étrangers, père de famille sans histoire, voit sa vie basculer à la lecture d’un haïku de Bashô. Les vers du poète délivrent un message codé qui le replonge dans son lointain passé. Vingt ans plus tôt, Kiyeong quittait la Corée du Nord clandestinement pour infiltrer Séoul où il est devenu un « agent dormant ». Son brusque réveil le place au moment du choix : va-t-il obéir à l’ordre de rentrer en Corée du Nord, ce qui peut-être signe son arrêt de mort ? Il a vingt-quatre heures pour se décider…Un roman riche et fascinant qui propose une lecture critique et très éclairante des vingt dernières années de la Corée du Sud et du Nord, et nous attache

Notre avis : 8 / 10 (2 notes)

Je voulais juste vivre - PARK Yeonmi

Couverture Je voulais juste vivre

Yeonmi a 13 ans, sa courte vie est déjà marquée par le désespoir. Elle n’a qu’une solution : fuir son pays, la Corée du Nord. Elle ne se doute pas que le chemin vers la liberté va l’entraîner en enfer… 
Après des années de privations et de harcèlement, par une nuit glaciale, Yeonmi, 13 ans, et sa mère, réussissent à traverser le fleuve Yalu qui marque la frontière entre la Corée du Nord et la Chine. Elles laissent derrière elles leur pays natal et ses horreurs : la faim, la délation constante et surtout une répression impitoyable et le risque permanent d’être exécutées pour la moindre infraction. Mais leur joie n’est que de courte durée.

Notre avis : 8 / 10 (1 note)

Là-bas, sans bruit, tombe un pétale - CHOE Yun

Couverture Là-bas, sans bruit, tombe un pétale

Après des années de séparation et d’exil, un fils retrouve son père et tente de lui arracher l’explication de ses trahisons passées. Hantée par la mort de sa mère lors d’une manifestation, une jeune fille en fuite sombre dans la déchéance et la folie. Durant un hiver de misère et de solitude, une étudiante fait la connaissance d’un imprimeur contestataire et participe à ses activités clandestines. Si la tragique histoire récente de la Corée sert de toile de fond à ces trois récits de Ch’oe Yun, c’est pour mieux mettre en relief l’universelle souffrance humaine. Sobres et désespérés, violents dans les sentiments mais délicats dans l’écriture, ces courts textes excellent à exprimer l’indicible — celui de la terreur, de la rancune, de la douleur, de l’incompréhension, de la folie.

Notre avis : 7 / 10 (1 note)

Ma vie palpitante - KIM Ae-ran

Couverture Ma vie palpitante

Mes parents avaient seize ans quand ils m’ont eu. J’ai eu seize ans cette année.
Je ne sais pas si je vivrai jusqu’ à mes dix-huit ans. Je ne suis sûr que d’une chose : il me reste peu de temps. Pendant que les autres enfants grandissent, moi, je vieillis. Pour moi, chaque heure compte comme un jour. Chaque mois, comme une année. Aujourd’hui, je suis plus vieux que mon père. Seize ans est-il un bon âge pour avoir un enfant ? Trente-deux ans est-il un bon âge pour le perdre ?
Ceci est l’histoire de très jeunes parents et de leur très vieil enfant.

Notre avis : 7 / 10 (1 note)

La petite balle lancée par un nain - CHO Sehui

Couverture La petite balle lancée par un nain

Prix Dong-in 1979. Expulsée de son taudis, une famille de Seoul lutte pour survivre. Le père - un nain - bascule peu à peu dans la démence. Les fils cherchent en vain du travail, la soeur cadette se sacrifie pour récupérer le droit à un logement... Mêlant les voix des trois enfants, évitant le piège du misérabilisme, Cho Sehui dépeint avec force et pudeur la déchéance de ces exclus. D'une écriture saisissante de vérité, son récit nous projette au coeur d'une Corée du Sud asphyxiée par son miracle économique, où la folie devient l'emblème d'un univers empreint de désespoir.

Notre avis : 7 / 10 (1 note)

La pierre tombale - OH Jung-Hi

Couverture La pierre tombale

Haeryông, petit port au nord de la Corée. C'est ici qu'est né Hyôndo, tout comme son père et son grand-père, propriétaire de bateaux. C'est ici que se joue l'histoire d'une famille en cet été qui débute pendant la seconde guerre mondiale et s'achève avec la mise en place du gouvernement communiste. En l'espace de quelques mois, le petit monde de Hyôndo, un garçon de neuf ans curieux et solitaire, bascule en même temps que celui des grands. Tous les jours, il est à son poste de guet dans le quartier où se trouve une stèle - cette " pierre tombale " témoin de l'Histoire - pour observer la démarche dandinante d'un marchand chinois, la violence de la police japonaise, ou l'arrivée de l'oncle, apportant avec lui les vestiges d'un passé que tous veulent oublier, l'opium, mais également la peur majeure de l'avenir : " la maladie d'Hiroshima ". A l'automne, quand les Japonais laissent la place aux Russes, et quand tous ceux qui possédaient se retrouvent démunis

Notre avis : 0 / 10 (1 note)

Le puits de mon âme - CHOI In-seok

Couverture Le puits de mon âme

Prix Daesan 1995. Les Corée « s ». Un pays coupé en deux depuis cinquante ans, divisé entre un Nord stalinien, pauvre et militariste, et un Sud ultra capitaliste. À travers les trois nouvelles qui composent ce recueil, l’auteur évoque ce drame, et les déchirures profondes qui s’expriment à tous les étages de la société du Sud. Mettant en scène la prison, la religion et le mariage, chaque texte en souligne les incohérences et les contradictions.
Des scènes de prison qui reflètent un microcosme ingérable, un mariage où se retrouvent trois opposants au régime, un objecteur de conscience dans l’impasse, un homme qui préfère les chiens aux hommes... Choi ln-seok développe une critique sévère du carcan social dans lequel est enfermé son pays, carcan que même la religion - parente pauvre de l’utopie et pourtant omniprésente - n’arrive pas à desserrer. À la dureté des textes correspond une écriture au scalpel qui

Notre avis : 9 / 10 (1 note)

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