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Olive Kitteridge - STROUT Elizabeth

Couverture Olive Kitteridge Prix Pulitzer 2009 - Professeur de mathématiques tyrannique, Olive est une femme parlant sans fard, qui peut être blessante, capable pourtant d’élans de bonté. Epouse de Henry, le pharmacien de Crosby, petite ville côtière du Maine, elle est la mère de Christopher, qui fuira à l’autre bout du pays pour échapper à son étouffante présence… Une femme peu aimable et paradoxalement attachante, humaine…Ce roman se compose de treize nouvelles liées par leur personnage principal : autant de chapitres où s’entremêlent sur une période de trente ans les destins de différents habitants de Crosby. Treize fragments d’existences. Treize portraits de vies oscillant entre calme et tragédie, rythmés par le changement des saisons et les caprices de l’océan. Le sens

Notre avis : 9 / 10 (1 note)

Profanes - BENAMEUR Jeanne

Couverture Profanes

Ancien chirurgien du coeur, il y a longtemps qu'Octave Lassalle ne sauve plus de vies. A quatre-vingt-dix ans, il anticipe. Mais cette fois-ci, c'est sa propre peau qu'il sauve : comme autour d'une table d'opération, il se compose une "équipe". Il organise le découpage de ses jours et de ses nuits en quatre temps, confiés à quatre "accompagnateurs" choisis avec soin. Dans le geste ambitieux d'ouvrir le temps, cette improbable communauté acquiert, dans l'être ensemble, l'élan qu'il faut pour continuer. Et dans le frottement de sa vie à d'autres vies, l'ex-docteur Lassalle va trouver un chemin. Jeanne Benameur bâtit un édifice à la vie à la mort, un roman qui affirme un engagement farouche. Dans un monde où la complexité perd du terrain au bénéfice du manichéisme, elle investit

Notre avis : 9.33 / 10 (3 notes)

Rien ne s'oppose à la nuit - DE VIGAN Delphine

Couverture Rien ne s'oppose à la nuit

Prix Roman FNAC 2011 « La douleur de Lucile, ma mère, a fait partie de notre enfance et plus tard de notre vie d’adulte, la douleur de Lucile sans doute nous constitue, ma sœur et moi, mais toute tentative d’explication est vouée à l’échec. L’écriture n’y peut rien, tout au plus me permet-elle de poser les questions et d’interroger la mémoire. 
La famille de Lucile, la nôtre par conséquent, a suscité tout au long de son histoire de nombreux hypothèses et commentaires. Les gens que j’ai croisés au cours de mes recherches parlent de fascination ; je l’ai souvent entendu dire dans mon enfance. Ma famille incarne ce que la joie a de plus bruyant, de plus spectaculaire, l’écho inlassable des morts, et le

Notre avis : 7 / 10 (1 note)

Sauve-toi la vie t'appelle - CYRULNIK Boris

Couverture Sauve-toi la vie t'appelle

"Lors de ma première naissance, je n'étais pas là. Mon corps est venu au monde le 26 juillet 1937 à Bordeaux. On me l'a dit. Je suis bien obligé d'y croire puisque je n'en ai aucun souvenir. Ma seconde naissance, elle, est en pleine mémoire. Une nuit, j'ai été arrêté par des hommes armés qui entouraient mon lit. Ils venaient me chercher pour me mettre à mort. Mon histoire est née cette nuit-là". C'est cette histoire bouleversante que Boris Cyrulnik nous raconte pour la première fois en

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Notre avis : aucune note

La vie devant soi - GARY Romain

Couverture La vie devant soi

Goncourt 1975

Entre Madame Rosa et Momo, c'est un amour maternel qui ne passerait pas par les liens du sang, c'est l'amitié entre les peuples juif et arabe, c'est le poids de l'Histoire allégé par l'appétit de vivre. Le roman se passe à Belleville, vingtième arrondissement de Paris, sixième étage sans ascenseur. Momo a dix ans, peut-être quatorze en réalité. Cela fait beaucoup de chiffres pour un môme

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Notre avis : 10 / 10 (1 note)

Le vieil orphelin - MOATI serge

Couverture Le vieil orphelin

Le vieil orphelin « Papa m'avait dit : "Si tu ne sais pas, invente !" Je t'ai écouté, papa, j'ai beaucoup inventé ! J'ai été un sacré menteur. Il fallait que je vous survive, à maman et à toi, alors je me suis débrouillé à ma façon... Et mon visage me ressemble. Il est devenu le mien, rien que le mien. Celui d'un "vieil orphelin", c'est vrai, mais aussi celui d'un homme en marche qui filme et écrit, encore et toujours. Alors, bon vent, les morts. Et vive la vie des vivants ! » Serge Moati, le « vieil orphelin », ne sait pas si c'est vraiment une chance d'avoir « perdu » son père et sa mère lorsqu'il avait onze ans. Ce qu'il sait, c'est qu'on a toujours l'âge de cette perte, cruelle, mais fondatrice.

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Notre avis : 6 / 10 (1 note)

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