Portrait de classe - WOLFF Tobias

Couverture Portrait de classePour un garçon d'origine très modeste qui se retrouve dans un pensionnat ultrachic de la Nouvelle-Angleterre, comment s'en sortir ? Mentir sur son passé. Comme beaucoup de ses camarades, le héros rêve de devenir écrivain. Un concours de nouvelles sponsorisé par l'école lui fournira l'occasion idéale de se distinguer, le premier prix étant un tête-à-tête avec le légendaire Ernest Hemingway. Mais, pour devenir écrivain, le narrateur doit d'abord faire face à ses impostures, et apprendre à dire, pour la première fois, la vérité sur lui-même. On connaissait les livres de souvenirs de Tobias Wolff (Un mauvais sujet, Dans d'armée de Pharaon) et ses nouvelles (Retour au monde, Chasseurs dans la neige). Voici son premier roman, tout de finesse, d'humour, d'émotion, dans lequel on devinera peut-être la destinée d'un grand écrivain qui ne serait autre que Tobias Wolff...

Biographie de l'auteur

Célèbre auteur de nouvelles, Tobias Wolff vit en Californie et enseigne à l'Université de Stanford. Il est l'auteur d'un court roman, Engrenage (Pen/Faulkner Award, 1985), de plusieurs recueils de nouvelles dont Dans l'armée de Pharaon (Feux croisés, 1996), Retour au monde (Feux croisés, 1998), Chasseurs dans la neige (10/18, 1998) et d'un livre de souvenirs, Un mauvais sujet (Feux croisés, 1991), adapté au cinéma.

Date première édition: février 2005

Editeur: Plon

Genre: Roman

Mots clés :

Notre avis : 0 / 10 (1 note)

Enregistré le: 02 juillet 2016



Michel-Henri
Appréciation de lecture
Portrait de classe
Appréciation : / 10
Commentaire #1 du : 02 juillet 2016
Ce que j'en pense :

Tobias Wolff dans son roman nous parle beaucoup des auteurs américains de la première moitié du XXème siècle et surtout d'Ernest Hemingway et pour cause son style sans être un pastiche de celui du prix Nobel de littérature, en est vraiment inspiré.
Ce roman nous parle beaucoup de l'adolescence et des jeunes gens de manière plus générale et s'interroge sur ce qui fait qu'on est capable d'écrire ou non. Certainement monsieur Wolff est un écrivain ; il sait nous décrire un certain milieu américain et nous donne matière à penser de la façon dont se reproduisent les élites. Mais il va un peu plus loin en glosant sur l'imposture en littérature. Ici rien de bien simple et tranché, le héros va mettre son nom sur une œuvre qui n'est pas de lui mais ce texte décrit si bien ses propres tourments qu'il se l'approprie, il le fait sien sans presque se rendre compte de l'imposture. Il a même l'impression que ses son propre cerveau qu'on a pillé… un comble ! Pas si sûr.

Citation :
«Tout va bien. Tels étaient les derniers mots de l'histoire, une histoire où rien ne va bien. Je repris depuis le début et la relus, lentement cette fois, avec d'un bout à l'autre l'impression que ma chambre forte intérieure avait été fracassée et pillée, le moindre secret étalé sur ces pages. Dès la toute première phrase, j'avais vu mon visage en gros plan.
Cela se situait bien au-delà des parallèles évidents. Là où je me reconnaissais vraiment, c'était dans les détails fugitifs et terne de la vie de Ruth et dans sa façon de penser. ... »

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