Les raisins de la colère - STEINBECK John

Couverture Les raisins de la colèreAnnées 1930, Oklahoma. Tom Joad est libéré de prison suite à un homicide involontaire. Il retourne à la ferme familiale mais une mauvaise surprise l'attend : la ferme a été saisie par une banque et sa famille, totalement ruinée, est sur le départ. Elle s'apprête à partir en Californie, avec l'espoir de trouver un emploi et de vivre dignement.
La famille Joad, partagée entre la peine de devoir quitter "la terre de ses pères" et l'espoir d'une vie meilleure, entame donc un long périple sur la route 66, à travers les grandes plaines de l'ouest, en direction d'une Californie mythifiée. Mais le voyage ne se fait pas sans difficulté. La dislocation de la famille commence.
La famille Joad arrive finalement en Californie et réalise rapidement que, non seulement il n' y a pas assez de travail pour tous les immigrants et qu'elle devra vivre dans des conditions de vie effroyables, mais également que les "Okies" sont craints et haïs par les autochtones qui ne voient en eux que des marginaux et des agitateurs potentiels.
Malgré les difficultés, la famille Joad ne perd pas espoir et, malgré la faim, la pauvreté et l'injustice, mobilise toute son énergie pour essayer de s'en sortir...
Quatrième de couverture :
Le soleil se leva derrière eux, et alors... Brusquement, ils découvrirent à leurs pieds l'immense vallée. Al freina violemment et s'arrêta en plein milieu de la route. - Nom de Dieu ! Regardez ! s'écria-t-il. Les vignobles, les vergers, la grande vallée plate, verte et resplendissante, les longues files d'arbres fruitiers et les fermes. Et Pa dit : - Dieu tout-puissant ! ... J'aurais jamais cru que ça pouvait exister, un pays aussi beau.

Biographie de l'auteur

John Ernest Steinbeck (1902-1968) est un écrivain américain.
Il est le fils de John Steinbeck Senior, trésorier, et d'Olive, une enseignante. Son grand-père paternel est d'origine allemande. Après le lycée de Salinas, il étudie à l'université de Stanford, mais abandonne ses études et part à New York en 1925 où il occupe divers emplois (reporter, apprenti peintre, maçon, ouvrier et chimiste). Il travaille brièvement au New York American, mais rentre à Salinas dès 1926.
Il publie en 1929 un premier roman, "La Coupe d'or" (Cup of Gold), une fiction historique, qui ne rencontre pas le succès. En 1932, il publie "Les Pâturages du ciel" (The Pastures of Heaven), un recueil de nouvelles se situant dans la ville de Monterey. En 1933, il publie "Le Poney rouge" (The Red Pony) et "Au dieu inconnu" (To a God Unknown).
"Tortilla Flat", écrit en 1935, lui vaut son premier prix littéraire, la médaille d'or du meilleur roman écrit par un Californien décernée par le Commonwealth Club of California. Cette histoire humoristique lui assure le succès.
En 1936, il publie "Des souris et des hommes" (Of Mice and Men) et "En un combat douteux" (In Dubious Battle). Trois ans plus tard parait, ce qu'il considère comme sa meilleure œuvre, "Les Raisins de la colère" (The Grapes of Wrath, 1939). Il est considéré comme le plus grand roman décrivant la crise sociale qui sévissait à l'époque. En 1940, lorsque le roman est adapté au cinéma par John Ford, il reçoit le prix Pulitzer.
Après avoir écrit "Rue de la sardine" (Cannery Row) en 1945, il commence ses recherches pour l'écriture de "À l'est d'Éden" (East of Eden). En 1952, il participe au film d'Elia Kazan, "Viva Zapata!" et publie "À l'est d'Éden".
Il publie en 1954 "Tendre jeudi" (Sweet Thursday). Une comédie musicale, "Pipe Dream", en est tirée en 1955. En 1961, il publie "L'Hiver de notre mécontentement" (The Winter of Our Discontent), son dernier roman, traduit par la suite sous le titre "Une saison amère".
Il reçoit le prix Nobel de littérature en 1962 "pour ses écrits réalistes et imaginatifs, combinant comme ils font l'humour sympathique et la perception sociale vive" et la médaille de la Liberté des États-Unis en 1964.
En 1966 est publié son ultime livre, "Un artiste engagé" (America and Americans ), un recueil de reportages, de chroniques et d'essais politiques.

Date première édition: janvier 1939

Editeur: Folio

Genre: Roman

Mots clés :

Notre avis : 9 / 10 (1 note)

Enregistré le: 07 août 2020



Michel G.
Appréciation de lecture
Les raisins de la colère
Appréciation : 9 / 10
Commentaire #1 du : 09 août 2020
Steinbeck nous ravit avec cette aventure de la famille Joad. Chassés de leurs terres, paysans et métayers se retrouvent sur la mythique route 66, direction la Californie, l'eldorado. C'est à dire l'enfer.
Bernés par des publicités mensongères les familles se retrouvent exploitées, condamnées à survivre, prêtes à tout pour que simplement les gosses puissent manger.
Langage simple, populaire, mais qui colle merveilleusement au récit. On admire la mère (Man) personnage central de la famille qu'elle essaie de maintenir unie contre vents et marées.
Un classique indémodable, un très grand classique !

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