La servante écarlate - ATWOOD Margaret

Couverture La servante écarlate

La servante écarlate, c’est Defred, une entreprise de salubrité publique à elle seule. En ces temps de dénatalité galopante, elle doit mettre au service de la république de Gilead, récemment fondée par des fanatiques religieux, son attribut le plus précieux : sa matrice. Vêtue d’écarlate, à l’exception des voiles blancs de sa cornette, elle accomplit sa tâche comme une somnambule. Doit-elle céder à la révolte, tenter de tromper le système. Le soir, Defred regagne sa chambre à l’austérité monacale. Elle songe au temps où les femmes avaient le droit de lire, d’échanger des confidences, de dépenser de l’argent, d’avoir un travail, un nom, des amants… C’était le temps où l’amour était au centre de tout. L’amour, cette chose si douce aujourd’hui punie de mort… Œuvre majeure, La Servante écarlate n’est pas sans rappeler 1984 d’Orwell. Mais, au-delà de cette magistrale création d’un monde, c’est la question du rôle et de l’avenir des femmes que pose, avec force, ce roman inoubliable

Biographie de l'auteur

Margaret Eleanor « Peggy » Atwood, née en 1939 à Ottawa, est une romancière, poètesse et critique littéraire canadienne. Elle est l'une des écrivaines canadiennes les plus connues.
Atwood a commence à écrire à l’âge de 16 ans. En 1968, Atwood épouse Jim Polk, mais divorce quelques années plus tard, en 1973. Elle se marie ensuite avec le romancier Graeme Gibson. Elle donne naissance à sa fille Eleanor Jess Atwood Gibson en 1976. Le Prix Arthur C. Clarke lui a été décerné en 1987 pour son roman "La Servante écarlate". Elle a remporté le Booker Prize en 2000 pour son roman "Le Tueur aveugle".
Lors de l'élection fédérale canadienne de 2008, elle a accordé son appui au Bloc québécois, parti prônant la souveraineté du Québec. La même année elle reçoit le Prix Prince des Asturies.

 

Date première édition: décembre 1987

Editeur: Laffond

Genre: Roman

Mots clés :

Notre avis : 6.25 / 10 (4 notes)

Enregistré le: 03 janvier 2009



Cathiou
Appréciation de lecture
La servante écarlate
Appréciation : 8 / 10
Commentaire #4 du : 16 avril 2020
Un monde totalitaire superbement décrit.
Ce livre nous montre que les droits des femmes sont toujours à défendre.
Il nous met en garde contre les menaces qui pèsent sur la démocratie.
Ce livre est à lire absolument.
En plus il se lit facilement
Gislaine
Appréciation de lecture
La servante écarlate
Appréciation : 7 / 10
Commentaire #3 du : 07 avril 2020
Lire "La Servante Écarlate" en période de confinement est une épreuve et double peine. Il y a des ouvrages qu'il ne faut pas lire à certains moments même s'ils sont très bien racontés.

Écrit, il y a 30 ans environ, la canadienne Margaret Atwood imagine un pays occidental (États-Unis) transformé en dictature chrétienne orientée vers une natalité autoritaire. Bien sûr c'est une fiction, une dystopie, néanmoins ce livre fait froid dans le dos car il ne laisse aucune place à la liberté et assujettit les femmes à leur rôle de reproduction.

Le livre raconte le quotidien de la servante Defred. A travers elle, nous découvrons l'autorité pyramidale et totalitaire, les interdits, les exécutions, les codes, l'absence de parole, l'abnégation, l'obéissance ...

Un livre qui choque !
Geneviève
Appréciation de lecture
La servante écarlate
Appréciation : 3 / 10
Commentaire #2 du : 05 mars 2009
Ce livre est très bien écrit mais l’histoire de ce roman : séquestrer certaines femmes, les priver de toute liberté sous peine de mort, pour qu’elles deviennent des mères porteuses pour les femmes stériles des commandeurs m'a dérangé malgré la lutte de ces femmes pour retrouver leur liberté.
Cette histoire ne m’a pas plu.
Pascale L.
Appréciation de lecture
La servante écarlate
Appréciation : 7 / 10
Commentaire #1 du : 09 février 2009
Un monde totalitaire, pour tous et particulièrement pour les femmes dont la fonction dans la société est définie par la couleur, imposée, de leur vêtement. L'absence de vie privée, la délation, le terrorisme d'Etat et une religion toute puissante et intégriste brossent le tableau de la vie quotidienne de ce pays occidental dans les années 200. !
Les flashs-bachs de la narratrice nous permettent d'entre-apercevoir comment une démocratie a basculé dans un tel état totalitaire.
Les sentiments de terreur, de culpabilité, de soumission pour la survie, mais aussi les envies d'espoir, d'amitié et d'amour sont particulièrement bien décrits.
Un style agréable, jamais voyeur malgré le sujet, qui nous donne envie d'aller au bout du livre, pour mieux comprendre, mieux deviner l'issue et l'évolution du personnage principal.
Enfin, ce livre nous rappelle que les droits des femmes ne sont jamais acquis, peut-être encore plus que les droits de l'Homme !

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