Dans la ville des veuves intrépides - CANON James

Couverture Dans la ville des veuves intrépides

Baroque, foisonnante, éblouissante de fantaisie, la chronique tragico-burlesque d'une bourgade perdue au fin fond de la Colombie. Un roman brillant, inventif, hilarant, par le fils spirituel de Garcia Márquez et de Vargas Llosa. Depuis ce jour où les guérilleros ont débarqué et réquisitionné tous les hommes du village, Mariquita tombe en ruine. Seules, livrées à elles-mêmes, les femmes ne savent plus à quel saint se vouer. Qu'à cela ne tienne. De ménagères soumises, d'épouses dociles, les femmes vont se transformer en leaders politiques de choc, instigatrices flamboyantes d'un nouvel ordre social. Ainsi, les très moustachues sœurs Morales décident de remédier à leur condition de célibataires frustrées en créant un bordel ambulant ; Francisca, la veuve d'un grippe-sou notoire, mène la grande vie après avoir découvert le magot de son mari. Et surtout, Mariquita peut compter sur la tenace Rosalba, la veuve du brigadier, auto-proclamée maire, et sur le padre Rafael, seul rescapé de la gent masculine, qui n'hésite pas à se porter volontaire pour assurer la procréation de la nouvelle génération...

Biographie de l’auteur

James Cañón est né et a grandi en Colombie. Après des études universitaires à Bogotá, il s'installe à New York pour apprendre l'anglais. Tout en prenant des cours à la New York University, il commence à écrire. Diplômé de l'université Columbia, il a reçu en 2001 le Henfield Prize for Excellence in Fiction.

Date première édition: mars 2008

Editeur: Belfond

Genre: Roman

Mots clés :

Notre avis : 5.75 / 10 (4 notes)

Enregistré le: 18 septembre 2009



Pomah
Appréciation de lecture
Dans la ville des veuves intrépides
Appréciation : 8 / 10
Commentaire #4 du : 01 avril 2013
Mariquita est un petit village colombien des années 90 prospère et ses habitants sont heureux.

Mais lorsque les guérillos emmènent tous les hommes du village hormis le prêtre, les femmes et les enfants désespérés vont sombrer dans une profonde tristesse, c’est le déclin et la misère. ROSALBA, femme de l’ancien brigadier et les sœurs MORALES vont alors relever la tête et rendre à ce village un visage humain. Même le prêtre dira se sacrifier pour repeupler le village en laissant sa semence stérile dans le ventre de toutes les jeunes filles, il sera traître, voleur, assassin. Au fil du temps Mariquita deviendra féminin, avec ses règles et codes sociaux et culturels très particuliers.

Et puis un jour des hommes reviendront…..mais cette longue absence ne dérogera en rien les lois établies dans la nouvelle MARIQUITA.

Un bonheur à lire, et malgré l’horreur des atrocités de la guérilla, dont quelques histoires sont relatées dans le livre, le texte est emprunt de beaucoup d’humour et de fantaisie comme les habitantes du village.
Geneviève
Appréciation de lecture
Dans la ville des veuves intrépides
Appréciation : 5 / 10
Commentaire #3 du : 18 février 2010
Malgré une histoire originale ,de nombreux personnages et des situations cocasses et amusantes ,quand on referme le livre ,on reste sur sa faim .
Pascale L.
Appréciation de lecture
Dans la ville des veuves intrépides
Appréciation : 6 / 10
Commentaire #2 du : 02 février 2010
Les hommes n'ont pas la part belle dans ce livre ! et quand, longtemps après l'enlèvement de tous les hommes du village, les femmes s'organisent enfin ... elles découvrent ce dont elles sont capables, parfois très maladroitement ! Et quand les survivants veulent reprendre des années après, la même place qu'avant, et le même comportement machiste, elles ne se laisseront pas faire.
Un bon moment à lire ce livre, plein d'humour, qui nous emmène à l'autre bout de la planète, foisannant de personnages excessifs, qui m'ont fait penser à ceux des livres de Gabriel Garcia Marquèz.
Anne
Appréciation de lecture
Dans la ville des veuves intrépides
Appréciation : 4 / 10
Commentaire #1 du : 20 octobre 2009
Dans la Colombie des FARC, tous les hommes de Mariquita ont été enlevés et l'auteur nous raconte avec humour et fantaisie comment les femmes vont remettre en marche leur village. Malheureusement la mayonnaise ne prend pas malgré le ton et la galerie de portraits impressionante que nous décrit l'auteur. Je suis restée en spectatrice détachée à regarder mourir et revivre ce village du bout du monde.

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