14 juillet - VUILLARD Eric
Tout commence par une folie. Le 28 avril 1789, quelques jours avant l'ouverture des états généraux, les ouvriers de la manufacture royale, menacés d'une baisse de salaire, mettent à sac la folie Titon. Moins de trois mois passent. Au matin du 14 juillet, le peuple de Paris se soulève, la Bastille doit rendre gorge. Une myriade d'émeutiers, hommes et femmes, donnent chair à la révolte à coup de petits héroïsmes, morceaux de bravoure prosaïques : charrier des planches de bois, rouler les canons sur le pavé, soigner les blessés, encourager les uns, vilipender les autres, cogner, vociférer, mettre le feu aux poudres... Parce que c'est depuis la foule sans nom que l'on comprend le soulèvement d'un peuple, Eric Vuillard déploie une narration collective composée de figures singulières, entraînées dans ce formidable élan qu'est la prise de la Bastille. Ses miniatures éclatantes forment une fresque magistrale qui redonne vie à cette grande journée pétrifiée par le temps. Un livre flamboyant, où notre fête nationale retrouve sa beauté tumultueuse.
Un appartement à Paris - MUSSO Guillaume
Paris, un atelier d'artiste caché au fond d'une allée verdoyante.
Madeline l'a loué pour s'y reposer et s'isoler.
À la suite d'une méprise, cette jeune flic londonienne y voit débarquer Gaspard, un écrivain misanthrope venu des États-Unis pour écrire dans la solitude. Ces deux écorchés vifs sont contraints de cohabiter quelques jours.
L'atelier a appartenu au célèbre peintre Sean Lorenz et respire encore sa passion des couleurs et de la lumière. Terrassé par l'assassinat de son petit garçon, Lorenz est mort un an auparavant, laissant derrière
Un balcon sur l'Algérois - NIMROD
Un balcon sur l’Algérois est le récit d’une fulgurance amoureuse – celle d’un jeune Africain avide de culture et de beauté venu s’installer à Paris dans les années 1970 avec une grande bourgeoise française, sorte de mante religieuse des Lettres, femme de pouvoir à qui rien ne doit être refusé. Dans une langue toujours plus poétique, jouant, comme dans Les Jambes d’Alice, avec l’autofiction sans jamais renoncer à l’imaginaire, Nimrod écrit les amours possessives et passionnelles de deux êtres diamétralement opposés.
Biographie de l'auteur
Après les études primaires et
Dans la dèche à Paris et à Londres - ORWELL George
Dans la dèche à Paris et à Londres est, avant même 1984 et Hommage à la Catalogne, le plus grand de tous les livres d'Orwell qui écrivait pour sa part : C'est un récit bien banal et j'espère qu'on lui reconnaîtra à tout le moins les mérites qu'on reconnaît d'ordinaire à un journal de voyages. Je puis encore ajouter ceci : Voilà le monde qui vous attend si vous vous trouvez un jour sans le sou. Ce monde, je veux un jour l'explorer plus complètement. J'aimerais connaître des hommes comme Mario, Paddy ou Bill le mendiant non plus au hasard des rencontres, mais intimement. J'aimerais comprendre ce qui se passe réellement dans l'âme des plongeurs,
La femme révélée - NOHANT Gaëlle
Paris, 1950. Eliza Donneley se cache sous un nom d’emprunt dans un hôtel miteux. Elle a abandonné brusquement une vie dorée à Chicago, un mari fortuné et un enfant chéri, emportant quelques affaires, son Rolleiflex et la photo de son petit garçon. Pourquoi la jeune femme s’est-elle enfuie au risque de tout perdre ?
Vite dépouillée de toutes ressources, désorientée, seule dans une ville inconnue, Eliza devenue Violet doit se réinventer. Au fil des rencontres, elle trouve un job de garde d’enfants et part à la découverte d’un Paris où la grisaille de l’après-guerre s’éclaire d’un désir de vie retrouvé, au son des clubs de jazz de Saint-Germain-des-Prés. A travers l’objectif de son appareil photo, Violet apprivoise la ville,
Le Gosse - OLMI Véronique
De la prison pour enfants à la colonie pénitentiaire, la force de Joseph, les coups de dés du hasard et la découverte de la musique lui permettront de traverser le pire. Dans une France portée par l'espoir du Front Populaire, peut-être retrouvera-t-il sa vie et sa
L'herbe des nuits - MODIANO Patrick
« Jean… Qu’est-ce que tu dirais si j’avais fait quelque chose de grave ? » J’avoue que cette question ne m’avait pas alarmé. Peut-être à cause du ton détaché qu’elle avait pris, comme on cite les paroles d’une chanson ou les vers d’un poème.
Et à cause de ce : « Jean… Qu’est ce que tu dirais… » c’était justement un vers qui m’était revenu à la mémoire : « … Dis, Blaise, sommes-nous bien loin de Montmartre ? » « Qu’est-ce que tu dirais si j’avais tué quelqu’un ? » J’ai cru qu’elle plaisantait ou qu’elle m’avait posé cette question à cause des romans policiers qu’elle avait l’habitude de lire.
C' était d’ailleurs sa seule lecture. Peut-être que dans l’un de ces romans une femme posait la même question à son fiancé. « Ce que je dirais ? Rien ».
Mêlé de près à une affaire
Jeanne de la Zone - DAVODEAU Etienne
Nous sommes en 1900. Jeanne habite avec ses parents une bicoque de la Zone derrière les fortifications de Paris. Elle mène la vie de toutes les filles pauvres de son temps. Mais elle existe par elle-même, se bat et met le monde en questions. La tendresse et l'acuité de son regard nous emportent à la découverte d'une petite société fraternelle dans une banlieue naissante entre ville
Métronome : L'histoire de France au rythme du métro parisien - DEUTSCH Lorànt
Saviez-vous que la Lutèce des origines ne se situait pas sur l'île de la Cité, mais à Nanterre ? Que les derniers combattants gaulois massacrés par les Romains reposent sous la tour Eiffel ? Que les vestiges de la première cathédrale de Paris se trouvent sous le parking d'un immeuble moderne du Ve arrondissement ? Au fil de ses découvertes, Lorànt Deutsch vous emmènera vers ce qui fut le Pont-au-Change, ancêtre de la Bourse, puis chez ce bistrotier qui entasse ses bouteilles dans une cellule de la Bastille sauvée de la
La Part des flammes - NOHANT Gaëlle
4 mai 1897. Autour de l'épisode méconnu du tragique incendie du Bazar de la Charité, La Part des flammes mêle les destins de trois figures féminines rebelles de la fin du XIXe siècle : Sophie d'Alençon, duchesse charismatique qui officie dans les hôpitaux dédiés aux tuberculeux, Violaine de Raezal, comtesse devenue veuve trop tôt dans un monde d'une politesse exquise qui vous assassine sur l'autel des convenances, et Constance d'Estingel, jeune femme tourmentée, prête à se sacrifier au nom de la foi. Qu'ils soient fictifs ou historiques (la duchesse d'Alençon, née duchesse de Bavière, est la sœur de Sissi), Gaëlle Nohant donne vie et chair
Affichage des avis de lecture 1 à 10 | Page 1 de 2