Le Nez - Le manteau - GOGOL Nicolas

Couverture Le Nez

Étrange ville que Saint-Pétersbourg ! On raconte qu'un matin, ayant découvert qu'il avait perdu son nez, l'assesseur de collège Koliakov l'a rencontré en ville, paré du grade de conseiller d'État... Le bruit court aussi qu'aux alentours du pont Kalinkine un fantôme arrache aux passants leur pelisse en prétextant qu'il cherche un manteau volé. . . Tout cela est parfaitement impossible. Et pourtant... --

Biographie de l’auteur

Né en Ukraine, Nikolais Gogol (1809-1852) est l'auteur de pièces de théâtre et de nouvelles qui en font l'un des représentants les plus éminents du romantisme russe. Un classique de la littérature russe.

Date première édition: octobre 1843

Editeur: Sorbier

Genre: Roman

Mots clés :

Notre avis : 7.50 / 10 (2 notes)

Enregistré le: 08 septembre 2010



Gislaine
Appréciation de lecture
Le Nez - Le manteau
Appréciation : 9 / 10
Commentaire #2 du : 17 septembre 2010
Un vrai petit bijou que cette farce d’un nez qui quitte le visage du Major Kovaliov et plonge celui-ci dans l’embarras. La vie quotidienne en devient un véritable calvaire. Gogol maîtrise l’absurde avec dextérité et caricature les personnages avec malice, mais heureusement tout finit par s’arranger !

Il n’en est pas de même dans la 2eme nouvelle : « le manteau ».
Un humble employé, copiste au ministère, après avoir épargné longuement, fait l’acquisition d’un manteau neuf. Après tant d’acharnement, le bonheur est de courte durée. Akaki se fait voler son manteau. S’ensuivent des démarches qui finiront par se retourner contre lui.
Le ton est grave et dramatique. Le style est très travaillé et Gogol n’hésite pas à donner la parole au narrateur pour décrire la bureaucratie tsariste et les abus de pouvoirs.

On peut s’interroger sur le destin …
Extrait p 72 (librio)
« Ainsi disparut pour toujours un être que nul ne protégeait, que nul ne chérissait, qui n’intéressait personne et n’avait même pas éveillé l’attention d’un de ces naturalistes qui ne manquent pas pourtant jamais d’épingler une simple mouche pour l’observer au microscope ; un être qui avait docilement subi les quolibets de ses collègues et était descendu dans la tombe sans avoir rien accompli d’extraordinaire, mais pour lequel, malgré tout, juste vers la fin de sa vie, avait brillé, fugace, une vision radieuse sous forme de manteau, éclairant un instant sa triste condition, avant que le malheur ne s’abattît sur lui, aussi insupportablement qu’il frappe les tsars et tous les grands de ce monde… »

Compassion pour les petites gens, réaliste, sens du détail, tragi-comique ?
La fin de l’histoire prend un tour fantastique imprévu. Le bruit courut soudain, à Pétersbourg qu’au pont Kalinkine …un mort apparaissait, la nuit, ... et arrachait manteaux et pelisses …
Geneviève
Appréciation de lecture
Le Nez - Le manteau
Appréciation : 6 / 10
Commentaire #1 du : 16 mai 2010
Petites histoires un peu loufoques et bizarres mais amusantes, à lire un moment de détente sans prétention.

Un nez qui quitte un visage pour faire une petite escapade ça ne se voit pas tous les jours !!!!!!
Dernière édition : 05 juin 2010, 17:13:24 par gislaine  

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